Home Les personnes et les entreprises éligibles à un contrat en alternance
Pour obtenir son diplôme, il est possible de suivre le circuit académique classique en s’inscrivant dans une école, ou de privilégier un circuit court en contactant un centre de formation professionnelle. Mais, le problème avec ces deux solutions, c’est qu’il n’y a pas de possibilité de faire ses preuves afin d’être recruté plus facilement à l’issue de la formation. C’est en cela que l’alternance est un atout. C’est une véritable passerelle pour l’emploi et l’insertion professionnelle.
L’apprenant alterne, en effet, entre une phase pratique et une phase théorique, ce qui lui permet de confronter ses connaissances théoriques aux réalités du terrain. En clair, ce dernier se forme à un métier tout en s’intégrant à la vie et à la culture d’entreprise. Mais, il faut savoir que la cible n’est pas la même selon qu’il s’agit d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation. Découvrez qui peut prétendre à l’alternance.
Le contrat d’apprentissage est l’un des deux types de contrats qui peuvent être conclus entre un centre de formation en alternance et une entreprise. L'objectif derrière la signature de ce contrat est de former les candidats et leur transmettre les compétences dont elle a le plus besoin pour développer ses activités. Cela dit, cela l’engage aussi à fournir à l'apprenti une formation professionnelle complète. Toutes les entreprises ne sont pas sujettes à signer un contrat d’apprentissage. Quelles sont celles qui y sont habilitées ? Par ailleurs, les formations dispensées dans le cadre de ce contrat en alternance ne sont pas destinées à tout le monde. Quelles sont les personnes concernées ?
Le contrat d’apprentissage concerne spécifiquement :
Les entreprises qui sont légitimes à signer un contrat d’apprentissage avec un centre de formation relèvent :
Le contrat de professionnalisation est l’autre contrat qui peut être conclu par une entreprise et un centre de formation en alternance. L’objectif est le même : accompagner les entreprises dans leur développement par la formation de salariés pour l’obtention de diplôme ou de certification de qualification conforme aux attentes immédiates du poste. Cependant, la cible n’est pas la même que dans le cadre d’un contrat d’apprentissage, idem en ce qui concerne le profil des entreprises. Quelles sont les personnes pouvant bénéficier de ces formations ? Quelles sont les entreprises qui peuvent recourir à ce contrat d’alternance ?
Pour bénéficier des formations dans le cadre d’un contrat de professionnalisation en alternance, il faut être :
Les employeurs qui embauchent des alternants en contrat de professionnalisation sont uniquement les entreprises assujetties au financement de la formation professionnelle continue. L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent donc pas conclure de contrat de professionnalisation.
Il est à noter que ce système de formation n’est pas uniquement destiné aux apprentis et aux stagiaires. Il profite également aux personnes en reconversion professionnelle au sein d’une entreprise ou qui visent une promotion.
La Pro-A permet aux salariés de changer de métier, de profession ou de bénéficier d’une promotion sociale ou professionnelle. C’est un parcours qui alterne enseignements théoriques et activités professionnelles. Ainsi, grâce à la formation continue en alternance, les professionnels peuvent assurer leur maintien dans l’emploi. C’est un atout inestimable dans un monde de l’emploi marqué par la concurrence. Cependant, tout le monde n’est pas éligible à la Pro-A. Ce dispositif est orienté vers certains profils destinés à évoluer dans des milieux spécifiques.
Les professionnels éligibles à la Pro-A sont :
La mise en œuvre du dispositif Pro-A est à l’initiative du salarié ou de l’employeur. Il s’agit en l’occurrence des entreprises assujetties au financement de la formation professionnelle continue. En réalité, c’est un contrat de professionnalisation qui est signé entre l’entreprise et le centre de formation. Par conséquent, l’État ainsi que les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas recourir à ce dispositif.
En conclusion, l’alternance est un dispositif qui se veut le plus inclusif possible pour favoriser la formation continue et faciliter l’insertion professionnelle. Il n’y a pas vraiment d’âge maximum pour y recourir, et aucun niveau de qualification ni ancienneté de chômage n’est requis dans l’absolu. S’il suscite autant l’intérêt, c’est également parce qu’il comporte des avantages pour les deux parties (les alternants et les entreprises qui recrutent en CDI ou en CDD).
Cependant, le suivi d'une formation en alternance génère des coûts que doit supporter l’employeur et nécessite une organisation particulière des deux parties. L’alternant doit à son niveau supporter une charge de travail plus intense que dans une formation académique classique.
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